Les 5 idées pour protéger la biodiversité du Massif Central

Le 22 mai a lieu la journée internationale de la biodiversité biologique, qui a pour but de sensibiliser à la richesse des espèces végétales et animales sur Terre et à la nécessité de les préserver. Réduire son impact négatif sur l’environnement, contribuer à son amélioration, assurer la pérennité des écosystèmes pour envisager un avenir serein, les inquiétudes des individus sont nombreuses et croissantes. On observe une volonté d’agir et de remettre en question un ordre établi qui, selon toute évidence, n’est à long-terme ni bénéfique pour l’environnement, ni pour les humains. Agir au niveau individuel permet bien sûr d’impacter sa vie, mais aussi de se sentir acteur d’un changement et d’inspirer d’autres changements ; en partant de cinq postulats, on peut profondément et durablement modifier ses habitudes et son mode de vie.

Des alternatives pour réduire
ses déchets

A l’échelle mondiale, seuls 10% des déchets sont recyclés : lorsque l’on connaît le rythme effréné de consommation, les chiffres sont effrayants. Le meilleur déchet est encore celui que l’on ne produit pas : pour tenter de réduire le volume annuel français de déchets estimé à 354 kilos par personne, l’une des solutions est de remplacer les objets jetables du quotidien par des alternatives durables. Ainsi, dans la cuisine et dans la salle de bains, deux espaces très consommateurs de produits jetables et donc gros producteurs de déchets, des objets en bois ou en tissu naturel pourront remplacer le plastique, qui n’est pas biodégradable, et le coton, très énergivore à produire.

Repenser sa façon de se déplacer

La voiture a longtemps été considérée comme le moyen de transport idéal, car individuel, pratique et rapide. Pourtant, son utilisation répétée et à l’échelle de la planète augmente les émissions de gaz à effet de serre et de carbone, que la nature est censée absorber mais qui n’arrive plus à suivre. Des moyens de transport alternatifs se développent, notamment les voitures partagées via le covoiturage, ou la location ponctuelle d’engins motorisés.

Faire le choix d’une alimentation sans pesticides

La biodiversité est atteinte par la pollution de l’air, du sol et de l’eau, en partie causée par les pesticides lourdement pulvérisés sur les cultures. Afin de se débarrasser des nuisibles et assurer les récoltes, de nombreux produits chimiques sont utilisés mais ils ne sont pas anodins pour l’environnement et notamment pour les abeilles, dont le processus – vital – de pollinisation est menacé. L’agriculture biologique offre une alternative moins chimique afin de proposer aux consommateurs un mode de vie plus sain et des aliments protégés de ces substances.

Repenser sa façon de consommer

Réduire ses déchets et réduire son impact sur la planète passe aussi par une remise en question de ses habitudes de consommation. Les objets du quotidien, tels que les vêtements, les meubles ou les appareils électroniques ou électroménagers, sont parfois produits dans des conditions peu respectueuses de l’environnement ; le consommateur n’est pas toujours informé de ces dérives. L’une des solutions consiste à consommer des produits de récupération ou de seconde main, afin d’éviter que la chaîne de production souvent énergivore ne s’enclenche une seconde fois.

Voyager durablement

Voyager est un acte qui s’est considérablement démocratisé, permettant à un nombre croissant d’individus de parcourir le monde à des prix toujours plus compétitifs. Malheureusement, les moyens de transport fréquemment utilisés, comme l’avion, sont nocifs à haute dose pour l’environnement ; les émissions de gaz à effet de serre dégagés par un voyage en avion sont autant de pressions exercées sur les écosystèmes, qui n’arrivent plus à absorber le carbone aussi vite que les humains le produisent. Il est donc urgent de trouver des manières de voyager plus durables et plus saines.